De très nombreuses raisons peuvent aboutir à un litige avec l’agence de voyages. Afin d’éviter toutes formes de confrontation avec le tour opérateur, il convient de prendre quelques précautions, lorsque c’est encore possible. Voici quelques notions qui pourront épargner tout quiproquo.
Cerner la responsabilité et les prestations de l’agence de voyages
Le mieux serait de mettre au clair la responsabilité de l’agence de voyages. Normalement, les obligations sont détaillées dans le contrat qui la lie avec les clients. Dans le cas échéant, il faudra poser des questions et bien s’informer sur la nature des prestations. Les dépliants et autres supports pour vendre le forfait de voyage sont retenus comme des promesses. Quoi qu’il en soit, il faudra garder les coordonnées d’un interlocuteur chez le voyagiste. Cette personne sera à appeler dès la moindre promesse non tenue.
Reconnaître les principales causes de litiges avec un tour opérateur
L’agence de voyages peut annuler le séjour légalement si elle informe le client 21 jours avant le départ. La somme versée sera à rembourser. Si l’annonce est faite plus tardivement, le voyageur aura droit à une indemnisation. En cas d’annulation de certaines activités pendant le voyage, le tour opérateur devrait proposer un remplacement. Autrement, un dédommagement équivalent au coût de la prestation manquée devrait être fait par le professionnel du tourisme.
A faire en cas de retard de vol ou de train
En cas de retard important, c’est davantage le transporteur qui devrait être responsable. Cela dit, il faudra discuter avec le tour opérateur. Normalement, tout retard de plus de 4 heures donne droit à une indemnisation forfaitaire. Le montant varie selon la distance parcourue. Pour le TGV, le dédommagement est calculé sur le coût du billet. Avec une heure de retard, par exemple, l’indemnité devrait être équivalente à 25% du ticket. Elle est de 75% pour 3 heures d’attente.
